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Ce n'est pas encore terminé mais je souhaite déjà faire un premier retour sur l'évènement. Les intervenants sont vraiment de qualité et les débats sont passionnants (avec une touche d'humour qui plus est!). "Reconstruire la Confiance" est le thème de ces JECO 2013.
De nombreux économistes sont présents mais il est difficile de déterminer un consensus sur les solutions aux crises.
Qu'ais-je noté jusqu'à présent :
- le fait que la gouvernance de l'Euro ne peut se faire par les règles. Un accord de croissance serait intéressant afin de stimuler la zone euro et de mener une politique industrielle digne de ce nom,
- la compétitivité coût et hors coût n'est pas satisfaisante en France. De ce fait, la marge des entreprises est trop faible, ce qui empêche tout investissement. Ce manque d'investissement provoquera des conséquences extrêmement négatives pour l'avenir de la France.
- les économistes hésitent entre choc de la demande ou de l'offre. Visiblement les deux sont en jeu en ce moment, et c'est pourquoi nous risquons la déflation.
- l’État doit effectuer des réformes. Réformes, réformes, réformes, D'accord...Mais de quoi? Aucun économistes n'a pu donner de réformes concrètes malgré l'insistance des médiateurs. Au mieux, on a pu entendre un besoin de réforme de l'enseignement et de la formation professionnelle (le mode de financement surtout) mais sans indication claire. Patrick Artus a même signalé que les économistes sont là juste pour signaler les problèmes mais en aucun cas donner les solutions ; implicitement, cela signifie que les solutions doivent être étudiées démocratiquement? Je le comprends comme cela en tout cas.
- de nombreux intervenants se plaignent du coût du travail et de la complexité du système administratif. Il faudrait flexibiliser le code du travail, faciliter les licenciements et baisser les cotisations sociales pour créer de l'emploi. Cela me semble quelque peu paradoxale dans la situation d'urgence dans laquelle nous sommes. L'autre solution serait d'exonérer totalement les salaires au SMIC (jusqu'à 1,1 ou 1,2 fois le SMIC) pour créer une vague d'embauche.
- les élus politiques présents ont souligné l'importance pour le secteur privé et public de travailler ensemble : cluster, Silicon Valley à la française, partenariat entre entreprises et universités,...
- le commerce mondial est complètement imbriqué. Nous dépendons des autres et ils dépendent de nous. La dernière étude de l'OCDE met en apparence le commerce internationale en valeur ajoutée (et non brute), ce qui intègre les biens intermédiaires. C'est la fin du "made in ____" et l'apogée du "made in world".
La mondialisation serait une force naturelle, imperturbable et contre laquelle il ne faut pas lutter.
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